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 Jimi Hendrix (1942 1970)

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calbo
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Jimi Hendrix (1942 1970) Empty
MessageSujet: Jimi Hendrix (1942 1970)   Jimi Hendrix (1942 1970) Icon_minitimeVen 18 Mai - 12:15

James Marshall Hendrix, plus connu sous le nom de Jimi Hendrix (né Johnny Allen Hendrix le 27 novembre 1942 - décédé le 18 septembre 1970) est un guitariste de blues et de rock américain. Il est célèbre pour ses innovations musicales lors de la période psychédélique, qui en feront une tête de file des artistes psychédéliques de la fin des années 1960. Musicien totalement autodidacte, il apprend d'oreille en repiquant toutes les mélodies qu'il entend. Ses influences sont avant tout le blues (Elmore James, Robert Johnson…) et le rock des pionniers (Elvis Presley, Chuck Berry…), mais également le jazz avec des artistes comme Miles Davis, Duke Ellington, Louis Jordan… Il s'entraîne tout d'abord sur un ukulélé, avant que son père ne remarque son intérêt pour la six cordes (Jimi utilisait alors un balai comme guitare) et lui offre sa première véritable guitare lors de ses seize ans. Par son utilisation révolutionnaire de la guitare électrique, aussi bien au niveau technique que sonore (expérimentations en tous genres), et sa façon unique de faire sonner une chanson, il propulse la musique pop dans une nouvelle dimension.
Il est profondément affecté par les conditions de pauvreté et la négligence dans laquelle il a grandi, et par les troubles familiaux qu'il vécut dans son enfance, notamment le divorce de ses parents lorsqu'il avait 9 ans, et la mort de sa mère en 1958, liés à une hémorragie interne qui suivit un coup violent (une chute, probablement), le tout aggravé par l'alcool. Jimi fut battu à maintes reprises par son père, Al Hendrix, qui souffrait de graves problèmes liés à l'alcoolisme. Exceptionnellement pour les enfants afro-américains (père africain, mère américaine cherokee) de son époque, il grandit au milieu d'enfants de diverses origines « ethniques ». Il vit sa jeunesse dans le racisme et la ségrégation d'alors des États-Unis. Cependant, son quartier de Seattle, Central District, était relativement épargné par ce phénomène et cette politique. Des gens de toutes origines s'y côtoyaient. À l'âge de 15 ans, il appréciait Elvis Presley et Little Richard. Son père écoutait la musique de Muddy Waters et Lightnin' Hopkins. Il fut impressionné également par la télésérie western Johnny Guitar où le héros porte une guitare à la place d'une arme à feu. Dès son plus jeune âge, Jimi jouait sauvagement de la guitare sur son balai, malgré les réprimandes de son père. Sa première guitare fût, en réalité, un morceau de guitare, muni d'une corde et qu'il compléta par la suite. Voyant l'intérêt de Jimi pour sa guitare pourtant d'une qualité moindre, sa tante et son père décidèrent de lui acheter une vraie guitare électrique, malgré leur pauvreté ; ce fut sans aucun doute le plus beau cadeau qui puisse avoir été fait à Jimi. Après le vol de celle-ci, il en reçut une autre, qu'il nomma alors Betty Jean, en souvenir de sa copine de l'époque. Elle le suivit pendant tout son service militaire.
Il entre dans son premier groupe à dix-sept ans, les Rocking Teens, rebaptisé peu après Rocking Kings. Ensuite, il joue dans Thomas & The Tom Cats en 1960. Il se fait alors appeler « Jimi Hendrix » jusqu'à son départ pour Londres. Il quitte l'école prématurément et traîne ici et là, avant de s'engager dans l'armée. Dans l'US Air Force, il joue avec The Kings Casuals, et fera la rencontre d'un de ses futurs bassistes, Billy Cox — avec qui il ne jouera cependant pas tout de suite. D'après son rapport médical militaire, Hendrix essaye de quitter l'armée se faisant passer pour homosexuel mais son départ est finalement causé par une cheville cassée. Il intègre Bobbie Taylor & The Vancouvers, avant de servir différents artistes de renom partout où il peut, à travers les États-Unis. Il atterrit à Harlem, où il écume les clubs, avec une certaine difficulté. Jimi Hendrix fait ses classes dans des orchestres de rhythm and blues, en accompagnant notamment les Isley Brothers en 1964, puis Ike Turner, Curtis Knight & The Squires en 1965, et surtout Little Richard en tournée. Il s'installe alors à New York où il forme un groupe, les Rainbowflowers, surtout connu en tant que Jimmy James & The Blueflames, avec Randy California. Repéré au Café wha ? par Chas Chandler, celui-ci propose à Jimi de venir se faire connaître et d'enregistrer son premier album au Royaume-Uni, alors en plein boum musical avec des groupes comme The Beatles et The Rolling Stones. Jimi Hendrix aurait accepté à condition de rencontrer celui qui apparaît comme la référence guitaristique britannique de l'époque : Eric Clapton. Il rencontrera pour la première fois Eric Clapton lors d'un concert de Cream (son groupe d'alors). Véritable dieu vivant pour ses fans, Eric accorde à Jimi de monter sur scène pour jouer un morceau. Jimi entame une version « atomique » d'un vieux blues (Killing Floor) ; tout y passe (rythmique funky explosive, solo, guitare dans le dos, jeu avec ses dents, à genoux, …). Une rumeur veut que Clapton est tellement sidéré qu'il ne peut plus remonter sur scène, réussit avec peine à s'allumer une cigarette et s'enfuit en taxi totalement anéanti, pensant que sa carrière est terminée.
À son arrivée, des auditions sont organisées pour trouver les musiciens qui l'accompagneront. En hommage à Cream (le groupe d'Eric Clapton), Jimi décide d'opter pour un trio, et ce sont Mitch Mitchell et Noel Redding qui sont retenus. Il adoptera alors définitivement le nom de Jimi Hendrix (au lieu de Jimmy) sur les conseils de son manager. Faute de répertoire personnel, le premier single de The Jimi Hendrix Experience sera une reprise : Hey Joe sort en 1966 et sera un succès. Leur première tournée sera en France cette même année en première partie de Johnny Hallyday[4], qui les conduira jusqu'à l'Olympia de Paris le 18 octobre 1966. Ce concert fut donné après quatre répétitions du groupe. Le 5 mars 1967, Jimi se produisit en Belgique à Mouscron, puis au soir dans le nord de la France à Loison-sous-Lens (près de Lens) au Twenty Club (actuellement la salle Cuvelier). Il n'est pas encore célèbre. On parle de son groupe comme d'un orchestre d'animation. C'est pour assurer sa promotion sur le marché américain que Jimi participe au Monterey International Pop Festival le 18 juin 1967. Il arrive à Monterey le 16 juin. Il a oublié sa Stratocaster personnalisée chez lui. On lui en trouve une, mais la couleur ne lui plaît pas et il la repeint avec une laque spéciale, inflammable. Le soir du concert, une dispute avec Pete Townshend des Who pour savoir qui jouera le premier conduit à la conclusion suivante : personne ne veut passer en 2e, mais finalement, Hendrix cède en ajoutant « Si on joue après vous, on casse la baraque ». Ce qu'il fait. Le concert lui permet d'entrer dans la légende aux États-Unis et une image particulière restera dans les mémoires : le moment où il sacrifie sa Stratocaster en l'immolant par le feu avant de la fracasser sur le sol. À partir de ce concert, Jimi Hendrix s'impose au plan commercial sur le territoire américain. Cette période américaine sera difficile pour lui, étant mal considéré par le milieu « pop » américain : il vient du Royaume-Uni et, qui plus est, joue avec des musiciens britanniques blancs. Hendrix supporte mal les effets de son succès et des pressions seront pour une bonne part à l'origine de son état fragile et dépressif connu dès 1969. Le deuxième album du groupe, Axis : Bold As Love, enregistré à Londres, est alors publié. Il apparaît beaucoup plus abouti. Les morceaux s'enchaînent naturellement et Hendrix dévoile également des talents d'auteur. Son troisième album, Electric Ladyland, enregistré l'année suivante à New York, passe pour être un authentique chef d'œuvre de la musique rock. Cloîtré dans le studio Record Plant, Hendrix se passionne pour la technique, sans cesse à la recherche de sonorités nouvelles, et accueille des musiciens réputés (Buddy Miles, Steve Winwood, Jack Casady et Al Kooper) qui se joignent à lui sur des compositions variées et d'une rare richesse. Cet enregistrement marque une détérioration des rapports entre Jimi et son bassiste Noel Redding (à la base guitariste), qui se plaint du peu de place que son leader lui laisse au sein du groupe[7]. Ils se séparent quelques mois plus tard, au printemps 1969, après notamment une série de concerts au Royal Albert Hall de Londres et Redding créera un groupe qui n'eut pas de succès. Il créa aussi un très bon lien d'amitié avec les Rolling Stones. On le voyait souvent avec Mick Taylor durant la dernière année de sa vie.
Au mois d'août 1969, Jimi Hendrix est la principale tête d'affiche du Festival de Woodstock. Le festival est très mal organisé et les mises en place de scène se font très lentement. Toute la programmation est alors décalée. Prévu le dimanche soir en clôture de festival, l'orchestre ne joue finalement que le lundi matin (à cause de la trop longue prestation des Who), car une place ne lui est donnée qu'après une heure du matin et il juge cela trop tardif. Fatigué et devant un public clairsemé, Jimi Hendrix entre en scène à neuf heures le matin suivant (le 18 août) et livre une prestation héroïque, illuminée par une interprétation bruitiste et très engagée de l'hymne national américain qui, en pleine guerre du Vietnam, marquera les esprits et fera scandale. Les Gypsy Suns & Rainbows, composé notamment de percussionnistes « free-jazz » venus de l'orchestre de John Coltrane ne survivront pas au festival de Woodstock et se sépareront peu de temps après, sur pression notamment du producteur d'Hendrix, Mike Jefferie, totalement opposé aux tentations musicales de ce dernier vers le monde du jazz et ses approches vers le trompettiste Miles Davis et l'arrangeur Gil Evans. Pour la Saint-Sylvestre 1970, à New York, c'est avec une nouvelle formation que Jimi Hendrix se produit. Le Band of Gypsys est un trio entièrement afro-américain composé de Billy Cox et du batteur Buddy Miles. Jimi Hendrix y dévoile une sensibilité plus funk et, en l'espace de deux journées, (le 31 décembre 1969 et le 1er janvier 1970), livre quatre concerts d'une qualité exceptionnelle. Le 28 janvier 1970, lors d'un concert au Madison Square Garden, Hendrix, dans un état pitoyable, quitte la scène au bout de deux morceaux en annonçant au public bouche bée « J'ai l'impression qu'on ne peut pas se comprendre les uns les autres et jouer ensemble ce soir… », probablement victime d'une surdose de LSD[8]. D'autres[9] rapporteront que Hendrix était également excédé par le style scénique lourd et imposant de son batteur Buddy Miles qu'il emploiera pourtant par la suite pour les prémisses d'un nouvel album. Le trio recomposé ensuite par Jimi Hendrix avec Mitch Mitchell et Billy Cox ne trouvera jamais véritablement de nom. Certains promoteurs continueront à parler du Jimi Hendrix Experience ou le Cry of Love Band. Cela sera pourtant la meilleure formule, celle où le jeu d'Hendrix sera soutenu avec souplesse, équilibre et diversité par deux de ses meilleurs et plus fidèles accompagnateurs. Jimi Hendrix inaugure mi-1970 son propre studio d'enregistrement à New York, Electric Lady et y enregistre les premières versions des chansons d'un nouvel album. Inachevées, elles seront pourtant compilées après sa mort dans Cry of Love et reprises en bande musicale d'un film pop sans intérêt dénommé Rainbow Bridge (réédités ensemble en 1997 en CD sous le titre First Rays of the Rising Sun). Le Cry of Love Band se produit notamment le 30 août au festival de l'île de Wight, au sud de l'Angleterre. Jimi Hendrix, en proie à des difficultés juridiques liées à des contentieux avec ses différents producteurs suite à une rupture d'une clause d'exclusivité qui le lie avec son premier producteur américain Ed. Chaplin et financières à cause des surcoûts de construction de son studio d'enregistrement Electric Lady, se montre dépressif et désinvolte, consomme beaucoup de drogues et d'alcool, mange peu et dort mal, apparaît faible sur scène. Il livre une prestation inégale mais poignante. Dix-neuf jours plus tard, après un dernier petit concert dans un club à Amsterdam et exténué par sa tournée européenne, Hendrix meurt à Londres le 18 septembre 1970, étouffé dans son vomi apparemment suite à une prise excessive de somnifères, associée à une trop grande consommation d'alcool la veille au soir. Bien que sa compagne s'aperçoive qu'il ne se réveille pas, elle tarde à appeller les secours. Lorsque l'ambulance l'emmène il est inconscient et meurt lors de son transport à l'hôpital. Il est enterré à Seattle, sa ville natale, le 4 octobre 1970.
Jimi Hendrix s'est toujours affiché dans les médias comme étant un authentique bluesman. Ses guitaristes fétiches étaient Elmore James et Albert King, deux grands bluesmen des années 1950. Sur le disque live à l'Olympia, il interpelle le public : Have you heard about Muddy Waters ? And what about John Lee Hooker ? Il s'est reconnu des affinités également avec le jazz de la fin des années 1950 (Miles Davis, John Coltrane, Charlie Mingus, etc.[10]) Il est aussi influencé par le rock anglais, et notamment par Hank Marvin, le guitariste des Shadows. Mais c'était surtout un musicien agile, instinctif et très inventif, avec un sens du son et de la scène hors du commun. Il a révolutionné l'approche de la guitare électrique et de ses multiples effets (avec notamment l'usage abondant de la distorsion, du feedback - visant à contrôler par diverses techniques de vibrato l'effet larsen des amplificateurs - et de la pédale wah-wah), et poussé à leurs limites les techniques d'enregistrement en studio de l'époque avec l'aide importante de son ingénieur du son habituel, le Britannique Eddie Kramer. La technique guitaristique visionnaire de Jimi Hendrix, son approche du son ainsi que son approche spectaculaire de la scène font de lui l'un des musiciens les plus aboutis du rock, l'un des précurseurs du hard rock et du jazz rock, et l'un des guitaristes les plus considérés de l'histoire de la musique. On peut dire qu'il a inspiré tous les guitaristes de rock et de jazz qui ont suivi. Ses talents d'instrumentiste ont fait dire de lui qu'il avait « tué » la guitare électrique comme Charlie Parker avait tué le saxophone alto. Ses cris de guitare évoquent également les « cris primals » du saxophone de John Coltrane à l'avènement du free jazz.

source : wikipédia
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