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 Franz von Suppé (1819 1895)

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calbo
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MessageSujet: Franz von Suppé (1819 1895)   Franz von Suppé (1819 1895) Icon_minitimeJeu 26 Avr - 12:10

Né à Spalato (Dalmatie) le 18.4.1819, décédé à Vienne le 21.5.1895
Si l'opérette viennoise évoque principalement les noms de Johann Strauss et de Franz Lehar, il serait injuste d'oublier, à leurs côtés celui de Franz von Suppé. En effet, avec trente et une opérettes et quelques cent quatre-vingt ballets à son actif, le chef d'orchestre puis directeur du célèbre Theater An der Wien a bien mérité de la tradition autrichienne. Même s'il ne reste guère aujourd'hui au programme des concerts ou dans la discographie dite "légère" que deux ouvertures de Cavalerie légère et de Poète et Paysan (jouées trop souvent avec une lourdeur franchissant les bornes de la vulgarité), l'oeuvre de Suppé dépasse heureusement en ampleur et en qualité ces deux frêles témoignages. Symbole d'un art typiquement viennois, Franz von Suppé n'est autrichien, paradoxalement, que par raccroc. Sa famille paternelle, en effet, s'enracine de très longue date dans le plat pays flamand. Mais l'un de ses grands-pères, animé par le désir de vivre au soleil, vint s'établir en Italie, en l'occurence, à Crémone. Le père du compositeur, quant à lui, fut fonctionnaire de l'empire austro-hongrois, qui gouvernait alors l'Italie; il épousa une jeune Autrichienne et fut affecté dans un port de l'Adriatique, Spalato, un promontoire que baignent au nord le Canale Castelli et au sud le Canale di Spalato. Ville dalmate entourée de murailles dominant un port bien abrité, fondée par les Romains, qui y édifièrent un palais de Dioclétien et de nombreux temples antiques où passait l'ésprit des dieux de l'Europe, ceux d'avant les invasions monothéistes, Spalato (aujourd'hui Split en Croatie) exportait au XIXè siècle de nombreuses salaisons et fumaisons, des vins, des huiles d'olive et des fruits secs, ainsi que les produits de la tannerie. C'était une grande ville, de plus de 20 000 habitants et fortement administrée. C'est là que naquit Franz von Suppé.
Comme celle de tous les grands ports commerciaux, la bourgeoisie de Spalato est aisée. Elle entretient pour sa distraction des professeurs de chant, de musique, et des exécutants de bon niveau.Très tôt, le jeune Francesco, fasciné par la musique instrumentale, s'initie à la flûte et au violon, passant dès l'âge de onze ans pour un virtuose de ce premier instrument. Nul ne sait auprès de qui il apprit les rudiments de l'écriture, mais on le voit signer ses premières pages personnelles dès l'âge de treize ans. A quinze ans seulement, il fait exécuter deux oeuvres de quelque importance à Zara, ville autrichienne depuis 1815, située à une centaine de kilomètres au nord de Spalato. Une Messe, tout d'abord, créée au couvent des franciscains de la ville, et une petite opérette pour troupe d'amateurs intitulée der Apfel ("la Pomme"). Craignant, non sans à-propos, que le jeune Francesco ne devienne compositeur, métier mal organisé, mal famé, sans carrière bien tracée, son père l'envoie étudier le droit à l'université de Padoue afin de l'orienter vers une profession de juriste ou de fonctionnaire.Mais, rivé à sa passion, le faux étudiant en droit profite de sa présence dans la ville universitaire pour aller suivre les leçons de Cigala et Ferrari, deux musiciens padouans d'une certaine renommée. Il ne manque en outre aucune occasion de s'échapper vers Milan, toute proche, et d'y suivre régulièrement la saison lyrique de la Scala, où l'on peut entendre les oeuvres des deux grands compositeurs de l'heure, Gaetano Donizetti et Vicenzo Bellini. La carrière du musicien en herbe en serait peut être restée là, au stade de la passion à peine refoulée, tout juste disciplinée par l'autorité paternelle, si M. von Suppé n'était mort en 1835, obligeant son épouse à retourner auprès de sa famille à Vienne pour essayer d'y vivre le moins incommodément possible. L'étudiant Franz, arrivé dans la capitale impériale, hésite alors entre le droit, la musique et la médecine. La musique l'emporte finalement, et il poursuit son apprentissage en suivant l'enseignement de deux éminents professeurs: Simon Sechter, tout d'abord, un théoricien auquel Schubert avait, à la fin de sa vie, demandé des leçons, et qui allait devenir l'un des maîtres de Bruckner; mais aussi Ignace Xaver von Seyfried (1776-1841), compositeur et directeur de la musique au Theater der Wien, ce théâtre dans lequel Emanuel Schikaneder avait fait créer la Flûte enchantée de Mozart. Auteur prolifique aujourd'hui totalement oublié, Seyfried possédait un métier incomparable et avait composé une centaine d'opéras, opérettes, ballets, farces, etc., pour le théâtre qui l'employait depuis 1797. Son public ordinaire, reconnaissant, devait lui offrir plus tard au cimetière de Vienne une place entre Schubert et Beethoven, place symbolique qui le situait haut dans le coeur de ses contemporains, mais que la postérité s'abstint de confirmer.
Suppé vient juste d'achever ses études musicales lorsqu'il trouve opportunément à s'employer au Josephstadt Theater, alors dirigé par Franz Pokorny, qui devient son ami. Il obtient rapidement la charge de chef d'orchestre. Selon la tradition, il a pour mission non seulement de diriger l'orchestre, mais aussi de composer la musique nécessaire à l'ordinaire de la saison lyrique. Ainsi naît en 1846 Dichter und Bauer ("Poète et Paysan"), dont l'ouverture reste encore au programme des concerts de nombreux orchestres symphoniques. Cette page commence comme une ouverture traditionnelle à la française, en deux mouvements construits sur la coupe lent-rapide, avec un andante maestoso qui donne au piston de l'orchestre l'une des rares occasions qu'il a de s'exprimer en virtuose, suivi d'un allegro trépidant, plus proche de la manière de Rossini; cette première partie est complétée par une valse à la Schubert, dans le rythme des ländler, et par un final particulièrement brillant. Le succès venant, le public appréciant, Suppé récidive dès 1847 avec la Jeune Paysanne, aujourd'hui oubliée. Puis il quitte Vienne pour aller diriger l'opéra de Presbourg, où il reste quelques années. Il revient ensuite dans la capitale pour y prendre la tête du Theater An der Wien. Se succèdent alors à l'affiche: Paragraphe III (1858), le Pensionnat (1860), la Tireuse de cartes (1862), la Dame de pique (1865), la Belle Galatée (1865), la célèbre Cavalerie légère (1866), un hommage à Franz Schubert (1868) qui contient plusieurs lieder du maître. Cette production, d'abord confidentielle et viennoise, se voit vite représentée en Allemagne, puis en France et sur toutes les grandes scènes d'Europe. Le tournant a été pris dès 1860 avec le Pensionnat. Lassé des succès d'Offenbach à Vienne, Suppé a cherché dans cette partition à donner à l'opérette viennoise un style propre. En réalité, il a retrouvé la sentimentalité du bel canto de Gaetano Donizetti, seul moyen dont il disposait pour lutter contre le cynisme et la parodie à la française. La Belle Galatée montre une plus grande originalité; Suppé y trouve enfin son style propre, celui qui lancera l'âge d'or de l'opérette viennoise. Le public ne s'y trompe pas et lui fait fête. Si l'oeuvre n'est pas donnée à Paris du fait de la proximité de son sujet avec l'oeuvre à succès de Victor Massé (1822-1884) présentée quelques années auparavant à l'Opéra-Comique, elle est vite adoptée par Berlin. Son ouverture est encore jouée en concert, notamment pour sa belle mélodie initiale chantée au violoncelle, qui s'épanouit ensuite dans une valse à tourbillons que Strauss n'aurait pas reniée. Autre signe de reconnaissance de la part du public: Zehn Mädchen und kein Mann ("Dix Filles et aucun homme") est traduite en quelques années en croate, en polonais, en tchèque, en anglais, en hongrois et en italien. Cette unanimité vaut rapidement à Suppé le surnom d'"Offenbach germanique" et l'assurance d'être joué un peu partout en Europe. Sa Leichte Kavallerie de 1866 va effectivement connaître une carrière triomphale, et un succès jamais démenti en ce qui concerne son ouverture lors des exécutions en concert. Aux côtés d'autres pages de Suppé, cette ouverture ne brille pourtant pas par une folle originalité, mais l'effet de son appel de trompette, suivi d'une cadence de clarinette et d'une csardas, est irrésistible. Il en existe des adaptations pour toutes les formes imaginables d'ensembles instrumentaux, depuis le duo de guitare et flûte, ou deux flûtes, jusqu'à l'orchestre d'harmonie transposant les trompettes à la clarinette et les tubas à la flûte, ou réciproquement, en pasant par les quintettes à cordes ou à vent pour kiosques de villes d'eaux et les adaptations au piano seul pour brasseries enfumées, le tout animé d'un seul souci: jouer coûte que coûte "la Cavalerie de von Suppé. L'ouverture de Poète et Paysan connaît elle aussi, à partir de ce moment, des adaptations dans tous les genres et dans tous les styles de formations, de l'ocarina accompagné par un accordéon jusqu'à l'orphéon avec ou sans basse, sans aigu, ou sans médium, ad libitum, en passant par les rouleaux des orgues de barbarie et des serpents de carton troué des limonaires ou des pianos mécaniques. La farce italienne des Banditenstreiche ("Joyeux Bandits", 1867) a connu sur scène une fortune équivalant à celle de la Cavallerie légère, mais non dans les concerts. L'ouverture dépasse pourtant de très loin en qualité celle de la Leichte Kavallerie, avec sa marche initiale mystérieuse et son finale endiablé. Et l'oeuvre elle-même constitue une bonne synthèse des styles européens de musique de divertissement, sans cesser pour autant de "sonner" de manière typiquement viennoise.
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MessageSujet: Re: Franz von Suppé (1819 1895)   Franz von Suppé (1819 1895) Icon_minitimeJeu 26 Avr - 12:10

Après celle du Theater An der Wien, qu'il mène au sommet de sa gloire, Suppé prend la direction du Theater in der Léopoldstadt, où il assure tout à la fois sa renommée définitive et l'équilibre financier des saisons lyriques. Vers la fin de sa carrière, il compose les deux oeuvres qui, au milieu d'une production innombrable et trop souvent répétitive, semblent les plus dignes de survivre, et que l'on reprend de loin en loin dans les pays germaniques. Fatinitza, tout d'abord, créée le 5 janvier 1876, écrite sur un livret de Scribe intitulé la Circassienne, déjà mis en musique par Auber en 1861. Cette origine française n'empêcha pas le succès de la retraduction en français de l'opérette de Suppé, due à Delacour et à Victor Wilder, représentée au Théâtre des Nouveautés à Paris, à partir du 15 mars 1879. L'autre source de la gloire de Suppé sur toutes les scènes de l'Europe fut incontestablement Boccaccio, une opérette racontant la vie du poète florentin Boccace, composée sur un livret en trois actes signé par les deux meilleurs versificateurs lyriques allemands de l'époque, Franz Zell et Richard Genée, déjà auteurs du livret de Fatinitza et de celui de la Chauve-Souris de Strauss. L'ouvrage fut porté pour la première fois à la scène le 1er février 1879, au Karl Theater de Vienne, avec Mademoiselle Link dans le rôle de Boccaccio et Mademoiselle Treitmann dans celui de Fiametta. Il atteignit sa centième représentation durant la saison 1880, année au cours de laquelle une traduction anglaise triompha au Thalia Theater de New York. Le Theater An der Wien s'en empara alors, puis le théâtre parisien des Folies-Dramatiques (dans la traduction de Chivot et Duru) le 28 mars 1882, et le Royal Comedy Theatre de Londres la même année. L'inépuisable Boccaccio a renoué avec un nouveau public à New York en 1931 sous la direction de Bodansky, avec Maria Jeritza dans le rôle principal puis au Volksoper de Vienne en 1951 sous la direction de Paulik.
L'action de Boccaccio se déroule à Florence dans le deuxième tiers du XIVè siècle. L'écrivain Boccace (rôle de soprano travesti ou de ténor, au choix) y observe les moeurs de l'amour et les décrit sans complaisance, tout en profitant de sa réputation de poète pour compter fleurette à quelques dames (dont la belle Fioretta) et faire quelques cocus quand l'occasion s'en présente. Il agace au point qu'un autodafé de ses livres est organisé par la bonne bourgeoisie, tandis que lui-même rameute les étudiants pour lutter contre l'hypocrisie et la bêtise. Au terme d'une suite de tableaux de genre, prétextes à duos, quatuors et même sextuors (au deuxième acte), Boccace attaqué par les hommes mais défendu par les femmes, tire la morale de l'histoire: il suffit d'esprit, d'humour et d'honnêteté foncière pour remporter toutes les victoires que l'on souhaite sur le qu'en-dira-t-on. Le livret n'est pas entièrement original, puisqu'il était imité d'un vaudeville français de Bayard et Leuven à Paris en 1853, vaudeville dont les divers épisodes avaient eux-mêmes été tirés des contes les plus connus du Décaméron. Mais, selon une critique de l'époque, Suppé y mettait une originalité nouvelle par sa musique "tantôt pleine de verve et d'entrain, tantôt toute empreinte de grâce et d'élégance, toujours bien écrite et avec une rare distinction". Le succès de ce Boccace a tenu pour beaucoup à son ouverture italianisante, à une marche rejouée quatre fois le soir de la première à Vienne et un air de soprano devenu archi-célèbre, celui de Fiametta au premier acte: Hab'ich nur deine Liebe (" Ai-je seulement ton amour..."), qui compare l'amour à un bourgeon d'où la fidélité doit éclore. Mais il faudrait encore citer, pour être complet, d'inépuisables refrains chantés tant par le choeur que par tel ou tel personnage soliste. Le critique Anton Würz notait à ce propos: "Nommer l'une d'entre elles serait injuste par rapport aux autres mélodies si vivantes de l'oeuvre." Le Décaméron lui-même fournissait, il est vrai, une ample matière à inspiration. Ce recueil tire son nom du fait qu'il contient cent nouvelles que dix personnages se narrent dix jours durant. Leurs récits des moeurs amoureuses florentines sont à la fois faussement naïfs, allusifs sans vulgarité, et très colorés dans leur vocabulaire. Les cocus sont plus comiques que tragiques, et leurs épouses plus sarcastiques que vraiment volages. Voilà qui laissait libre cours à l'imagination d'un musicien aussi inventif et maître de sa technique que Suppé.
Couvert d'honneurs, anobli par la Cour, qui lui confère le titre de "chevalier", assimilé par le répertoire populaire (le célèbre chant O mon Autriche, tiré de l'une de ses opérettes), Suppé devait finir sa vie dans le calme et le contentement. Il n'eut qu'un regret: que sa musique sacrée ne soit plus jouée, ni sa Missa Dalmatica, ni son Requiem. Ce dernier avait été écrit en 1855, et donné le 22 novembre de cette année-là au cours d'un office à la mémoire de son ami Franz Pokorny, celui qui lui avait ouvert les portes du Josephstadt Theater quinze ans plus tôt. Outre cette création, le Requiem ne connut que trois autres exécutions jusqu'en 1861, avant d'être oublié pendant plus de cent ans. Certaines critiques du XXè siècle, peu aimables à l'endroit de von Suppé, souhaitaient ardemment entendre cette oeuvre, inatendue sous sa plume, et s'en gaussaient d'avance. Ils reprenaient à leur compte les opinions de ceux qui, au XIXè siècle déjà, critiquaient l'excès de théâtralité de ce Requiem sans jamais l'avoir entendu. Il a été exhumé en 1988 à l'occasion du festival d'été de Montpellier. Le musicographe Benoît Duteurtre le présentait ainsi: "Composé par un musicien de trente-six ans, le Requiem de Suppé n'est certes pas la méditation d'un vieillard devant la mort. Oeuvre de vastes dimensions, il témoigne en revanche d'un métier extrêmement solide et d'une riche inspiration qui se traduisent d'abord par la clarté de la forme et de l'écriture, l'efficace simplicité du chant, des trames harmoniques et rythmiques.[...] Cette superbe musique, bien que d'une esthétique très différente de celle de Mozart, semble également emprunter à plusieurs reprises les modes d'écriture (imitations, soli, homophonie) employés par l'illustre devancier pour un fragment de texte donné. Il ne s'agit parfois que de conventions, tel le fait de composer une grande fugue sur les paroles de l'offertoire: Quam olim Abrahae... Peut-être s'agit-il d'ailleurs de coïncidences, mais ne faut-il pas voir un hommage dans le fait, par exemple, que le plan tonal de l'oeuvre de Suppé suit presque rigoureusement celui du Requiem de 1791?" La forme polyphonique adoptée par Suppé dans son Requiem est celle du choeur à quatre parties (parfois dédoublées comme dans le Confutatis), rehaussé de quatre solistes (soprano, alto, ténor et basse) et accompagné d'un orchestre. Le choeur fait figure de personnage principal, comme dans les tragédies antiques; il intervient dans tous les numéros de la partition, quatre fois seul, six fois avec le quatuor de solistes, trois fois avec un seul soliste. Et, si Suppé utilise abondamment, pour mettre ce choeur en évidence, des tours de mains propres aux compositeurs d'opéras italiens (formules rythmiques dans l'accompagnement orchestral, duo d'une voix et d'un instrument à vent, parties mélodiques confiées aux violoncelles, etc...), le résultat n'est pas plus "opératique" (et l'est même plutôt moins) que le Requiem de Cherubini, et il est à coup sûr moins forcé dans la dramaturgie orchestrale que chez Berlioz. "Quoi qu'il en soit, note le chef de choeur Bernard Lallement, qui en dirigea une exécution, le Requiem de Suppé est une oeuvre à la fois brillante et sérieuse qui est bien propre à son auteur et qui, certes, ne mérité à aucun point de vue sa disparition complète et son oubli total depuis un siècle. Le fait que cette page funèbre soit l'oeuvre d'un maître du divertissement ne la rend-il pas au contraire plus intéressante encore?" Suppé mourut dans son château de Gars, en Autriche, le 21 mai 1895. Il n'avait pas réentendu depuis trente ans son Requiem, qui ne fut pas non plus exécuté lors de ses funérailles.

source : http://membres.multimania.fr/musiqueclassique/compositeurs.htm
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