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 Charles Koechlin (1867 1950)

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calbo
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Charles Koechlin (1867 1950) Empty
MessageSujet: Charles Koechlin (1867 1950)   Charles Koechlin (1867 1950) Icon_minitimeLun 14 Mai - 18:56

Élève de Gabriel Fauré, précurseur et indépendant, Charles Louis Eugène Koechlin, compositeur français, est né à Paris le 27 novembre 1867 et décédé à Canadel (Var) le 31 décembre 1950.
Charles Koechlin appartenait à une vieille famille alsacienne : son grand-père, Jean Dollfus, avait fondé une filature à Mulhouse et son père était dessinateur pour l'industrie textile. Il a été reçu à l'École polytechnique en 1887 dans un bon rang. À l'institution de la rue Monge où il a fait ses études secondaires, il était, déjà, très passionné par la musique. Ce sera lui qui se chargera de faire des « arrangements » du petit orchestre à Polytechnique et instrumentera la première ballade de Chopin. Une fièvre typhoïde contractée pendant la seconde année l'obligera à interrompre ses études. Il démissionnera et entrera au Conservatoire en ayant Antoine Taudou comme professeur d'harmonie, et Jules Massenet et André Gedalge comme professeurs d'harmonie et de composition. À la mort de César Franck, il deviendra l'élève de Gabriel Fauré. Doué d'une belle voix de baryton, il chantera dans les chœurs et c'est par des œuvres vocales qu'il commencera sa carrière de compositeur : poèmes de Théodore de Banville, de Leconte de Lisle. Il écrira En mer, la nuit d'après Heinrich Heine que les Concerts Colonne donneront en 1904, l'Automne, suite symphonique, des mélodies sur des poèmes de Verlaine et de Samain. Il épousera Suzanne Pierrard le 24 avril 1903 et de leur union naîtront cinq enfants. Confronté très rapidement à des difficultés pécuniaires, il se consacrera à l'écriture d'ouvrages d'enseignement, "mon meilleur élève c'est moi-même", sans négliger la composition. on peut citer : Étude sur les notes de passage (1922), Précis des règles de contrepoint (1927),Traité d'harmonie en 3 volumes (1928), Étude sur l'écriture de la fugue d'école (1933), Étude sur les instruments à vent (1948). On ne saurait passer sous silence son Traité d'orchestration en 4 volumes (1935-1943) qui traite du mélange des couleurs et des nuances qui fait dire à Heinz Holliger (compositeur mais aussi chef d'orchestre de la Radio-Sinfonieorchester Stuggart de SWR) qu'il est un "alchimiste des sons". Ce traité d'orchestration en quatre volume est extrêmement complet. Constamment réédité, il reste, aujourd'hui encore, un ouvrage de référence en France et se trouve dans la bibliothèque de tous les compositeurs ou arrangeurs. Avec Maurice Ravel et Florent Schmitt, il fondera en 1909 la Société musicale indépendante dans le but de promouvoir la musique contemporaine. Entre 1910 et 1920, il entreprit des recherches architectoniques qu'il matérialisa dans une quinzaine d'œuvres de musique de chambre (sonates pour différents instruments, quatuors et quintettes), ainsi que dans quelques compositions orchestrales : La Forêt païenne (1908), Trois Chorals pour orgue et orchestre et Cinq Chorals pour orchestre (1912-1920). Il composera trois recueils de Rondels de Banville ; trois autres de Mélodies sur des poèmes divers (avec piano ou orchestre) ; des chœurs sans paroles : la Forêt (1907), une Ballade pour piano et orchestre, Vingt pièces enfantines pour piano seul, Ving-quatre Esquisses, Douze Pastorales, Les Heures Persanes (piano ou orchestre), cinq sonatines, douze Paysages et Marines. Parmi les œuvres de musique de chambre : quatre Quatuors à cordes, une Suite en quatuor, une Sonate pour deux flûtes, un Quintette pour piano et cordes, un Septuor pour instruments à vent, le quintette Primavera (pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe), des Sonates pour divers instruments. Parmi les œuvres symphoniques : Vers la Plage Lointaine, Soleil et danses dans la forêt, Les Saisons (1912), une Symphonie d'Hymnes (Au Soleil, Au Jour, A la Nuit, A la Jeunesse, A la Vie) qui a obtenu le prix Cressent en 1936, Cinq Chorals dans le style des modes du Moyen Âge (polyphonie modale), le Livre de la Jungle d'après Kipling, la Symphonie n°1 (prix Halfan en 1937). Il a écrit, également, une pastorale biblique en un acte, Jacob chez Laban montée au Théâtre Beriza et en 1908, l'Opéra Comique présenta un ballet, l'Ame Heureuse. Avec ses 225 numéros d'opus, il édifiera une des œuvres les plus imposantes de son époque. Il abordera aussi le poème symphonique avec Les Vendanges (1896-1906), La Nuit de Walpurgis classique (1901-1907), Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes (1902-1907), Vers la voûte étoilée (1923) et surtout Le Docteur Fabricius (1946) d'après la nouvelle de son oncle Charles Dolfuss. L'esprit ouvert à toutes les manifestations de la vie, il écrira pour le cinéma. En 1933, il composera une Seven Stars Symphony dont le final, dédié à Charlie Chaplin, évoquera "l'âme chimérique, la résignation et l'espoir" du célèbre artiste. Pour les fêtes de l'Exposition de 1937, il célèbrera les Eaux Vives et en 1945, il terminera le Buisson Ardent tiré du roman Jean-Christophe de son très proche ami Romain Rolland. On peut y entendre un instrument étrange - les Ondes Martenot (ondes électriques) du nom de son inventeur, l'ingénieur Maurice Martenot (1898-1980). C'est après 1930, qu'il introduit dans l'ochestre les saxophones. La figure de cet octogénaire était légendaire : une barbe de fleuve, encadrant son visage lui donnant une allure de patriarche. Son influence s'est exercée non seulement par la musique et par ses ouvrages théoriques mais, aussi, par ses conférences (villes importantes aux USA en 1918 puis à l'université de Berkeley en Californie en 1928) et on compte parmi ses élèves ou ses disciples Francis Poulenc, Maxime Jacob, Roger Désormière, Germaine Tailleferre, Fred Barlow, Henri Sauguet et Lopes-Graça. Sa curiosité toujours en éveil, son empressement à défendre les jeunes générations de musiciens, son ardeur dans la discussion, sa grande courtoisie, sa très grande érudition faisaient de lui un être d'une exceptionnelle richesse. Il a été de ceux qui honorèrent le mieux l'École française mais il sera aussi et malheureusement l'un des moins joués à cause, sans doute, de sa chère "liberté", de sa farouche indépendance qui le tint à l'écart de tous les cénacles. Il a pu écrire en 1947 : «…au soir de ma vie, je me rends compte que la réalisation de mes rêves d'artiste, pour incomplète qu'elle soit, m'a donné la satisfaction intime de n'avoir pas perdu mon temps sur la terre. »

source : wikipédia
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