Carl Philipp Stamitz (Mannheim 1745 - Iéna 1801) est l'un des compositeurs les plus représentatifs de la seconde génération de ceux qui travaillèrent à la cour de l'électeur Palatin, à Mannheim, durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Son père, Johann Stamitz, directeur d'orchestre, forme musicalement son fils avant que d'autres maîtres (Christian Cannabich, Ignaz Holzbauer et Franz Xavier Richter) ne prennent le relais. Après être resté un temps second violon à la cour, il quitte Mannheim en 1770 et part à l'âge de 25 ans à Paris, engagé comme compositeur à la cour du duc Louis de Noailles. C'est à Versailles, deux ans plus tard, qu'il compose La Promenade royale, première d'une série de symphonies. Malgré des zones d'ombre, on sait qu'il s'est rendu à Augsburg, Vienne, Strasbourg et Londres. On le retrouve en 1779 à la Haye à la cour de Guillaume V d'Orange où, le 23 novembre 1783, il joue avec Beethoven alors âgé de 12 ans. Les années suivantes sont à bien des égards (et peut-être surtout financièrement parlant) d'une grande instabilité et, tout en composant, il occupe différents postes. À sa mort, en novembre 1801, quelques mois après le décès de sa femme, ses possessions sont intégralement vendues pour payer ses dettes.
Comme les autres membres de l’école de Mannheim, Carl Stamitz a beaucoup pratiqué la symphonie concertante (il a laissé de nombreux concertos pour bois et cordes) et de la musique de chambre. Il est à l'origine du style galant. En 1810, un catalogue de ses œuvres, disparu depuis, fut édité. Il est le frère d'Anton Stamitz (1750-1800?).
source : wikipédia