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 Charles Dutoit

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calbo
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MessageSujet: Charles Dutoit   Charles Dutoit Icon_minitimeMar 1 Mai - 17:30

Charles Dutoit, chef d'orchestre suisse né à Lausanne le 7 octobre 1936. Directeur de l'Orchestre symphonique de Montréal de 1977 à 2002.
Charles Dutoit a travaillé le violon, l’alto, le piano, la percussion, la composition, l’instrumentation, la théorie et la direction aux conservatoires de Lausanne et de Genève. Ernest Ansermet lui a permis d'assister aux répétitions de l'Orchestre de la Suisse Romande. Dutoit dit de lui « Bien que n'étant pas mon professeur, il était mon mentor. » Par la suite Charles Dutoit a complété sa formation musicale à Sienne avec Alceo Galliera et à Tanglewood (Massachusetts) avec Charles Münch. Il a également été influencé par Herbert von Karajan au Festival de Lucerne.
À partir de 1953, il a dirigé plusieurs chœurs et orchestres amateurs. Puis il a été invité à Vienne par Karajan afin de diriger au Staatsoper la première représentation du ballet El sombrero de tres picos de Manuel de Falla. Sa carrière était lancée. En 1964, il était nommé chef adjoint et en 1967 ;chef principal de l’orchestre symphonique de Berne qu’il a dirigé jusqu’en 1973. De 1967 à 1970, il était également le chef de l'orchestre de la Tonhalle de Zurich (aux côtés de Rudolf Kempe). De 1973 à 1975, il a dirigé l’orchestre national du Mexique et de 1975 à 1978, celui de Göteborg. En 1977, il a été nommé chef de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), poste qu’il a occupé jusqu’en 2002. Sous sa baguette, cet orchestre est devenu, selon l’opinion de la critique musicale, l’un des meilleurs ensembles du monde. Avec l’OSM, Dutoit a fait de nombreuses tournées à l’étranger ainsi que des enregistrements sur disques dont beaucoup ont eu des prix internationaux. De 1983 à 1986, Charles Dutoit était le premier chef invité du Minnesota Orchestra. En 1984, il a débuté au Royal Opera House à Londres et en 1987, au Metropolitan Opera à New York. En 1990, il a été nommé chef de l’Orchestre de Paris et de 1991 à 2001, il a également été chef de l’Orchestre national de France. En 1996, il a été nommé chef et en 1998, directeur musical de l'orchestre symphonique de la NHK (Tokyo) avec lequel il a fait des tournées en Europe, aux États-Unis, en Chine et en Asie du Sud-est. En février 2007, Charles Dutoit est nommé à la tête de l'Orchestre de Philadelphie pour un contrat de quatre ans débutant en 2008. Parallèlement il a dirigé environ 150 orchestres en Amérique et en Europe. En 2003, Dutoit a commencé à diriger un cycle d’opéra de Wagner au Teatro Colón à Buenos Aires (Le Vaisseau fantôme, L'Anneau du Nibelung). En 2005, il a retrouvé le Saratoga Performing Arts Center où il dirige le Philadelphia Orchestra avec lequel il a signé un contrat jusqu’en 2008. Comme Charles Dutoit aime particulièrement la collaboration avec des orchestres d’étudiants en musique, il a souvent travaillé avec l’Orchestra of Curtis Institute à Philadelphia, le Juilliard Orchestra à New York, le Civic Orchestra à Chicago et l’Orchestre de l’UBS Verbier Festival en Suisse. Pendant trois ans, il a été le directeur du Sapporo Pacific Music Festival au Japon. Actuellement, Charles Dutoit tient également le poste de chef et directeur au Miyazaki International Music Festival au Japon et à la Canton International Summer Music Academy (CISMA) en Chine. Charles Dutoit a aussi fait 10 films documentaires pour NHK-Television . C’était une série qui, sous le titre Cities of Music, a présenté 10 centres musicaux du monde. Les spécialités de Dutoit sont la musique française ainsi que la musique classique du XXe siècle. Il a toujours essayé d’attirer un large public par des abonnements et des programmes qui sortent des sentiers battus. C’est ainsi qu’il a fait jouer L’Histoire du soldat dans des parcs et sur des places de Montréal, la neuvième de Beethoven dans une halle de hockey sur glace et qu’il a initié un festival dans l’église Notre-Dame qui est connu sous le nom de Mozart plus. La carrière internationale de ce chef a pris son départ lorsqu'il débuta à la direction de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM), en 1978. En 25 ans, il amena cet orchestre au rang des dix meilleurs orchestres au monde. Il a su lui donner une couleur sonore unique, à mi-chemin entre un orchestre européen et américain. Il fit quelques tournées internationales avec l'orchestre, au cours desquelles les critiques l'ont salué comme le meilleur orchestre français au monde, et probablement le meilleur d'Amérique du Nord. Ce fut le chef qui occupa le pupitre de cet orchestre le plus longtemps depuis sa fondation. Ambitieux, il parapha dès le début un contrat d'enregistrement avec la réputée firme Decca London. Pour ce faire, il fallait trouver un lieu d'enregistrement dont l'acoustique est meilleure que la salle Wilfrid-Pelletier (où se produit l'orchestre). Il opta pour une petite église de Saint Eustache, au nord de Montréal. Parmi les enregistrements qu'il fit avec cet orchestre, une cinquantaine reçurent des prix et reconnaissances internationaux. Parmi ceux-ci, citons les enregistrements de Daphnis et Chloé ainsi que le célèbre Boléro de Maurice Ravel (Disque platine). La plus grande qualité de ce chef est le son magique et velouté qu'il réussi à faire produire en mariant les timbres sonores des groupes d'instrumentistes qu'il dirige. Peu de chefs en on été capable d'atteindre son niveau, sauf peut-être Herbert von Karajan. Exigeant, il demande une grande précision des tempos aux musiciens. Si cela a contribué à produire un son d'une clarté remarquable, faisant ressortir les détails, on peut deviner que cet exercice de précision était moins intéressant pour les musiciens. Soulignons aussi la grâce et la grande légèreté, typiquement française, de ses interprétations. Cette grâce est aussi présente dans sa gestuelle, un modèle du genre. Lors des enregistrements, il est reconnu pour travailler rapidement. Lors des répétitions, il parvient efficacement à trouver l'interprétation et le son désirés. Son plus grand défaut est probablement le manque d'émotivité de ses interprétations. Il n'est pas le genre de chef à faire une multitude de gestes en dirigeant, ni à pousser les musiciens à des exagérations dans l'expression. Son interprétation est celle du juste milieu. La technique est impeccable. Il maintient un grand équilibre entre les différents sections d'instruments. Il crée des nuances sonores incomparables. Son deuxième « défaut » est de n'avoir pas souvent été capable d'obtenir des solistes vocaux de qualité. La musique française est sa grande spécialité. Il a contribué à faire connaître beaucoup d'œuvres méconnues du fait de la trop grande popularité des chefs-d'œuvre des grands compositeurs européens. Chef à la personnalité charismatique, il conquit d'emblée les musiciens et le public, ce qui contribua grandement à la notoriété de l'orchestre et à la sienne. Le fait qu'il parle français a aussi été apprécié des québécois. Il faut comprendre qu'à son arrivé à Montréal, la musique classique n'était pas aussi connue et populaire qu'en Europe. Avec l'aide du conseil d'administration, il a changé la perception du public face à cette musique jugée plus hermétique. Il a aidé à la démocratiser, notamment en produisant l'orchestre dans des parcs l'été, au festival de musique classique de Lanaudière ou par des concerts « populaires » au Forum de Montréal. À ce sujet, il faut se remémorer les fabuleux concerts Beethoven (1983) et Mahler (1984), qui auraient mérités d'être endisqués malgré l'acoustique plutôt ordinaire d'un centre sportif. Tiraillé entre sa tâche de maestro et les problèmes financiers propres aux orchestres nord-américains, il devait s'occuper de marketing, ce qu'il faisait assez adroitement. Depuis son départ de Montréal, il dirige de nombreux concerts avec les meilleurs orchestres du monde, à titre de chef invité. Il est dommage que son association avec l'Orchestre symphonique de Montréal se soit terminée abruptement et dans la controverse, car il a laissé à Montréal un héritage musical à préserver et à faire évoluer. Charles Dutoit attribue en partie son départ fracassant de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) à un contrat de travail «antiartistique» qui limitait les répétitions. De 1969 à 1973, Charles Dutoit a été marié à la pianiste Martha Argerich.

source : wikipédia
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