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| | Sémiramide (Rossini, 1823) | |
| | Auteur | Message |
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calbo Admin
Nombre de messages : 1671 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Sémiramide (Rossini, 1823) Mer 28 Nov - 15:52 | |
| Opéra en deux actes composé et créé à Venise en 1823. On connait surtout Sémiramide pour "eccomi alfin in babilonia" (grâce à Horne Arsace inégalable) et pour "Bel raggio lusinghier" (magistralement interprété entres autre par Sutherland et Anderson). Mais la scène des hallucinations du deuxième acte fait partie des grands moments de cet opéra (Ramey y est parait il génial, David, tu confirmes? Mais mon avatar aussi, nan mais.) | |
| | | calbo Admin
Nombre de messages : 1671 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Sémiramide (Rossini, 1823) Mer 28 Nov - 15:53 | |
| Semiramide est un opéra de Gioacchino Rossini représenté pour la première fois au Théâtre La Fenice à Venise, le 3 février 1823. Dans Semiramide, les pyrotechnies vocales sont impressionnantes et presque tous les admirateurs de Rossini s'accordent à dire qu'il s'agit d'un opéra exceptionnel. L'œuvre narre l'histoire de Sémiramis, la reine mythique de la ville de Babylone. Elle doit pour le peuple, choisir un nouveau roi pour remplacer son défunt mari. Au moment où elle fait son choix, le spectre de son époux apparaît publiquement et ordonne que le nouveau roi tue un homme en guise de sacrifice devant sa tombe le soir-même. Le drame se noue lorsque le nouveau roi (qui se nomme Arsace) découvre qu'il est le fils de Semiramide et que son destin lui ordonne de sacrifier sa mère, puisque c'est elle qui a tué son époux. Parmi les meilleurs extraits, l'ouverture mise à part, il convient de citer l'air d'Arsace, Eccomi alfine in Babilonia, et celui de Semiramide, Bel raggio lusinghier, tous deux très difficiles à chanter, mais qui sont parmi les plus beaux que Rossini ait écrits durant sa vie. La mezzo américaine Marylin Horne a été un mémorable Arsace, avec, dans le rôle de Semiramide, Joan Sutherland (New York, Metropolitan Opera, 1965), puis Montserrat Caballé (festival d'Aix-en-Provence, 1980). June Anderson a également chanté le rôle de Semiramide.
source : wikipédia | |
| | | calbo Admin
Nombre de messages : 1671 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Re: Sémiramide (Rossini, 1823) Mer 28 Nov - 15:54 | |
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| | | calbo Admin
Nombre de messages : 1671 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 03/03/2007
| | | | calbo Admin
Nombre de messages : 1671 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Re: Sémiramide (Rossini, 1823) Mer 2 Avr - 17:38 | |
| J'ai écouté cet enregistrement ce soir. Quel petit bijou quand c'est monté avec un cast digne de ce nom. Iano Tamar est une Sémiramide comme on aimerait en voir plus souvent : une voix chaude et ample avec des aigus bien présents. Elle donne à son personnage des accents dramatiques que je n'ai pas vus ni entendus à Paris. Quelle présence scénique et quel engagement. Scalchi en Arsace, n'atteint certes pas le niveau de Horne, mais elle en est l'héritière du moins pour ce rôle particulier. L'amplitude de la tessiture ne la fait pas trembler et Arsace est bien le jeune général fougueux à la fois fils et amant que l'on est en droit d'attendre. D'archangelo est un très bel Oroé, et la aussi le grand prêtre est campé avec aplomb et sans état d'âme. Kunde, titulaire du rôle depuis longtemps est un très bel Idreno quelle différence, que dis je quel fossé, avec ce que j'ai entendu à Paris en 2006. Enfin j'ai entendu des aigus superbes et lancés sans la moindre difficulté, il était temps car même si l'enregistrement date de 1993, je me posais quand même des questions. Monsieur Pertusi, est un Assur excellent; on peut toujours arguer que Ramey est la référence, c'est sans doute vrai mais lui aussi a bel et bien trouvé un héritier dans ce rôle terrible dont le sommet est la très belle scène des hallucinations au deuxième acte. Nul ne saurait renier à Michele Pertusi ce répertoire dans lequel il excelle malgré des faiblesses clairement apparues en 2006 ou malgré la fatigue il a dominé une distribution au demeurant bien terne et sans éclat. Petroni (Mitrane), Valenti (Azema) et Zadvorny (ombra di Nino) complètent avec bonheur une distribution au final explosive. Zedda, très inspiré ce soir la a dirigé son orchestre de façon maigistrale et des chefs comme Gelmetti par exemple font pâle figure à côté de ce grand chef. | |
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| Sujet: Re: Sémiramide (Rossini, 1823) | |
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