calbo Admin
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| Sujet: Ray Charles (1930 2004) Ven 9 Mar - 17:10 | |
| Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930 dans une famille très pauvre d'Albany en Géorgie et a été élevé par sa mère à Greenville en Floride. Il eut une enfance difficile ; en effet, après avoir assisté impuissant à la noyade de son jeune frère de trois ans, il contracte un glaucome à l'âge de quatre ans. À sept ans, sa cécité est complète et il doit être placé dans un établissement spécialisé. C'est dans cette école que durant neuf ans, il va apprendre la composition, ainsi que la pratique de plusieurs instruments dont le piano et le saxophone alto. Bien que l'enseignement musical qu'il y reçoit soit essentiellement classique, ses préférences vont dès cette époque vers les musiques de son enfance : le gospel, le blues et le jazz. Âgé de quinze ans, il perd sa mère et décide de quitter l'institution. Il se fait héberger par une amie de sa mère à Jacksonville, où il commence à travailler comme musicien. Il tente ensuite sa chance à Orlando, puis à Tampa, gagnant à grand peine de quoi survivre en jouant du piano dans des orchestres de danse. Ce n'est qu'en 1947, après avoir traversé tout le pays pour s'installer à Seattle, qu'il commence à se produire dans les clubs comme chanteur, avec sa propre formation. C'est là qu'il rencontre Quincy Jones, avec qui il se lie d'amitié. Après plusieurs disques sans succès, il enregistre «Baby, Let Me Hold Your Hand», qui se place dans les premières places des R&B charts en 1951. Il commence alors à forger sa personnalité musicale, s'éloignant peu à peu de ses premières influences, Nat King Cole et Charles Brown. Aidé par Atlantic Records, sa maison de disques, qui lui laisse toute liberté de création, Ray Charles va connaître une décennie de succès. Le premier hit qu'il enregistre est «Mess Around», écrit par Ahmet Ertegun, son producteur et fondateur d'Atlantic Records. Mais son premier gros hit est «I Got a Woman». Viennent ensuite «Hallelujah I Love Her So», «Drown in My Own Tears», «This Little Girl of Mine», «The Right Time», qui se placent très bien dans les R&B charts. Il faut attendre la sortie de «What'd I Say» en 1959 pour que le succès soit complet : c'est en effet son premier hit dans les pop charts. Fermement décidé à continuer sa percée en direction du marché pop, le chanteur quitte Atlantic pour ABC Paramount en 1959, plus à même de lui offrir une passerelle vers le public blanc. C'est ainsi que «Georgia On My Mind», «Hit the Road Jack» et «I Can’t Stop Loving You» vont se succéder entre 1960 et 1962 à la première place des pop charts, alors que d'autres titres comme «One Mint Julep», «Unchain My Heart» ou «You Are My Sunshine» continuent de culminer dans les R&B charts. Ray Charles réussit ce dont beaucoup d'artistes soul rêvaient : Le « crossover », toucher à la fois le public blanc et le public noir. Les affaires marchent alors tellement bien pour Ray Charles que, associé à son manager Joe Adams, il monte sa propre société, Ray Charles Enterprises. C'est aussi malheureusement une période où il doit faire face à de sérieux problèmes de dépendance à l'héroïne. Malgré un petit passage à vide, Ray Charles revient en force en 1966, avec «Let's Go Get Stoned». Après quelques chansons aux résultats encore honorables (dont ses reprises de «Yesterday» et «Eleonor Rigby» des Beatles), Ray Charles disparaît peu à peu des charts. Au cours des années 1980, Ray Charles fait quelques apparitions sporadiques, à l'occasion d'évènements tels que le film «The Blues Brothers» ou la chanson «We Are The World» au bénéfice de USA For Africa. Mais malgré de nombreux changements de maison de disque, il n'obtient plus que de petits succès. Seule exception, son duo avec Chaka Khan en 1989, «I'll Be Good to You», qui le réconcilie brièvement avec les pop charts. Alors qu'il avait atteint un âge assez avancé, et qu'il souffrait d'une désaffection du grand public, Ray Charles continuait pourtant inlassablement de tourner dans le monde entier. Parmi les très nombreuses récompenses et distinctions qu'il a reçues au cours de sa carrière, on compte douze Grammy Awards. Il a été l'un des premiers à entrer au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1986. Il a été fait Chevalier des Arts et Lettres en 1986. Sans oublier bien sûr que la chanson «Georgia On My Mind» a été consacrée hymne officiel de l'État de Géorgie en 1979. Il meurt dans sa 74ème année d'une maladie du foie le 10 juin 2004 dans sa maison de Beverly Hills. Il est enterré au cimetière d'Inglewood (Inglewood Park Cemetery), en Californie. Le 10 juin à partir de 22 heures, soit une heure après l'annonce de la disparition de Ray Charles, France-Info lui rendit hommage en diffusant toute la nuit -- jusqu'à six heures le lendemain -- ses chansons. De même la radio TSF, station de jazz, lui consacra une journée entière. Le lendemain, les titres de la presse nationale française rendirent également hommage au Genius, Libération titrant "No more Ray", Le Monde "Ray Charles, la mort du Genius". A noter, que ce fût la première fois depuis sa création, que le journal Le Monde mit en une de son journal la mort d'une personnalité, autre que politique. Ailleurs la mort de Ray Charles fût quelque peu eclipsée, notamment aux États-Unis, car elle fût annoncée la veille des funérailles nationales du président Ronald Reagan. Ainsi, par respect envers le 40ème président des États-Unis, il n'y eût aucune réaction officielle le lendemain de sa mort. Ce n'est que le jour de l'enterrement de Ray Charles, le 18 juin, que George W. Bush rendit hommage à l'un des plus grands artistes américains. Nombres d'artistes ont salué la mort de Ray Charles. On peut citer Willy Nelson, Qincy Jones, James Brown, Michael Jackson, Arethan Franklin, Neil Young, Norah Jones, Elton John ou encore Stevie Wonder. Marié deux fois, il a eu douze enfants: Ray Jr, David, Robert, Charles, Alexandria, Reatha, Robyn, Evelyn, Raenee, Sheila, Vincent et Corey. souce : wikipédia site officiel : http://www.raycharles.com/ | |
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